Le mercredi 23 janvier, des élèves du lycée des métiers Pierre Coton de Néronde ont passé la journée à Lyon où ils ont pu découvrir le patrimoine architectural de la ville, puis visiter l’opéra avant d’assister à un spectacle.
Partis tôt de leur lycée, les élèves de Seconde et Terminale Bac Pro Climaticien et Assistants d’Architecte, les maçons du patrimoine et des élèves de CAP peinture, électricité, maçonnerie et plomberie ont tout d’abord découvert la cathédrale Saint Jean, où M. Pressoir, enseignant en architecture leur a donné des explications sur les styles roman et gothique. Ils ont ensuite traversé la « Grande traboule » (passage d’une rue à une autre en traversant les immeubles) ce qui leur a permis de découvrir la structure interne des bâtiments du Vieux Lyon. Ils ont pu enfin admirer l’ingéniosité de Philibert de l’Orme qui a construit une loggia pour relier les deux parties d’un immeuble sans empiéter sur la cour, ceci en jouant sur le report des forces.
En début d’après-midi, les élèves ont pu bénéficier d’une visite guidée de l’opéra de Lyon construit en 1831 et rénové par Jean Nouvel en 1993. Les élèves ont ainsi découvert la face cachée de l’opéra, notamment les salles de répétition, y compris celle du ballet située au sommet de l’opéra avec une vue imprenable sur l’hôtel de ville et la basilique de Fourvière. La journée s’est conclue par la représentation de l’opéra Souvenirs de la maison des morts, un spectacle tiré des souvenirs de l’auteur russe Dostoïevski et de sa détention en Sibérie.
Tout cela a été possible grâce au financement de la région Auvergne-Rhône-Alpes via le dispositif « Lycéens à l’Opéra ». Chaque année le lycée des métiers Pierre Coton postule à ce dispositif en présentant un projet centré sur certains des spectacles proposés. Cette journée sera suivie par l’intervention d’une association stéphanoise qui intervient auprès des détenus de la prison de La Talaudière, le « Groupe Prison de Saint-Étienne » (GPSE), et qui constituera le prolongement et l’aboutissement du projet de cette année qui mêle l’art lyrique et une des questions les plus dérangeantes de notre société : la condition carcérale.